Certes, il arrive frequemment que des patients aillent mieux apres avoir retourne votre traitement. Mais on sait desormais qu’ils auraient ressenti la meme amelioration avec une gelule vide.
Ca est en mesure de paraitre surprenant, si on sait que des millions de Francais continuent de se voir prescrire ces medicaments… mais des preuves scientifiques seront tres solides.
En 2008, des chercheurs ont passe en revue nos 47 etudes scientifiques portant dans de charme la plus populaire d’antidepresseurs : les « inhibiteurs selectifs en recapture d’une serotonine » (ISRS) – les fameux Prozac, Plaxil et Zoloft… et Seroplex.
Leur conclusion, publiee au prestigieux journal medical PLoS (Public Library of Science) est sans appel : [1]
« Mes antide?presseurs de nouvelle ge?ne?ration ne fonctionnent pas plus qu’un placebo (produit inactif donne? a? l’insu du patient) Afin de la majorite? de patients souffrant d’une de?pression le?ge?re ou mode?re?e (…) Il semble y avoir tre?s peu de raisons de prescrire des antide?presseurs a? qui que ce soit sauf aux individus des plus se?ve?rement de?prime?es ».
Deux annees plus tard, c’est le tres reconnu journal JAMA (Journal of the American Medical Association) qui enfonce le clou. [2]
Leur conclusion est exactement la aussi : « l’interet d’un traitement antidepresseur compare au placebo parai®t etre minime ou inexistant chez nos patients avec des symptomes legers ou moderes » (c’est a penser 90 % des patients [3]).
Un nouvelle essai clinique publie avec le JAMA en 2015 a aussi conclu que le Prozac pouvait etre moins efficace qu’un simple placebo! [4]
Manque mieux qu’un placebo…mais nombre plus dangereux !
Et tout recemment, en 2016, le Lancet a enfonce le clou en confirmant l’inefficacite des antidepresseurs chez les enfants (car figurez-vous qu’on en reste venu a en prescrire a des enfants !). [5]
Apres avoir examine 34 etudes realisees sur 14 medicaments antidepresseurs divers, ils ont conclu que 13 via 14 d’entre eux n’avaient pas plus d’effet qu’un placebo, y compris i propos des depressions severes.
Encore une fois, cela ne veut pas dire que des antidepresseurs ne « marchent » pas. L’effet placebo contribue a guerir de multiples maladies… et il va i?tre particulierement puissant dans le cas d’une depression.
Notre raison est simple : la depression est souvent synonyme de desespoir… et c’est une reelle lueur d’espoir pour les patients que de se voir proposer votre medicament.
Si nos antidepresseurs etaient inoffensifs, je ne verrais donc aucun inconvenient majeur a ce qu’ils soient prescrits.
Le « hic », evidemment, c’est que ce n’est jamais le cas. Loin de la.
Je ne vous ferai nullement ici la longue liste de leurs effets secondaires : nausees, vomissements, insomnie, perte de libido. Je ne detaillerai nullement non plus les graves degats qu’ils vont pouvoir causer dans le long terme : risque accru de hurle cardiaque [6], osteoporose [7], saignements de l’estomac. [8]
Tout ceci est connu et bien etabli scientifiquement.
Ce dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est d’un fera trop souvent passe sous silence : ces pilules ont plus de chances de detruire votre cerveau que de le reparer… et de vous enfermer dans la depression plutot que de vous en aller !
Si vous etes sceptique, c’est normal – moi-meme je n’imaginais nullement que i§a pouvait etre possible.
Mais les faits sont la :
Mes antidepresseurs n’ont PAS ete inventes pour soigner votre depression
Tout commence pendant la seconde guerre mondiale. Croyez-le ou non, le premier « antidepresseur » est ne… des recherches de l’Allemagne nazie Afin de propulser ses missiles V-2 !
Les Allemands cherchaient une option a l’essence et a l’oxygene liquide, dont ils manquaient cruellement. Et c’est ainsi qu’ils paraissent tombes sur une nouvelle molecule interessante, l’hydrazine.